Comme je l’ai déjà expliqué, dans mon cas, je vais utiliser une seedbox. Cette seedbox est en fait un serveur dédié à bas coût qui ne me sert presque pas en terme de ressources et d’espaces. Je me suis donc dis que ça serait pas mal de l’utiliser comme client torrent, en plus c’est pas très compliqué à mettre en place. Bien que cela s’applique à une seedbox, rien n’empêche de considérer cela comme votre serveur / raspberry / autre hébergé chez vous.
On va donc commencer par installer les paquets adéquates.
apt-get install transmission-daemon
On va ensuite arrêter le service et éditer le fichier de configuration.
service transmission-daemon stop vi /etc/transmission-daemon/settings.json
On va ensuite modifier le fichier pour obtenir un fichier dans ce style :
{ "alt-speed-down": 50, "alt-speed-enabled": false, "alt-speed-time-begin": 540, "alt-speed-time-day": 127, "alt-speed-time-enabled": false, "alt-speed-time-end": 1020, "alt-speed-up": 50, "bind-address-ipv4": "0.0.0.0", "bind-address-ipv6": "::", "blocklist-enabled": true, "blocklist-url": "http://list.iblocklist.com/?list=bt_level1&fileformat=p2p&archiveformat=gz", "cache-size-mb": 4, "dht-enabled": true, "download-dir": "/home/torrents/files/", "download-limit": 100, "download-limit-enabled": 0, "download-queue-enabled": true, "download-queue-size": 5, "encryption": 1, "idle-seeding-limit": 30, "idle-seeding-limit-enabled": false, "incomplete-dir": "/home/torrents/.incomplete/", "incomplete-dir-enabled": true, "lpd-enabled": false, "max-peers-global": 200, "message-level": 2, "peer-congestion-algorithm": "", "peer-limit-global": 240, "peer-limit-per-torrent": 60, "peer-port": 51413, "peer-port-random-high": 65535, "peer-port-random-low": 49152, "peer-port-random-on-start": false, "peer-socket-tos": "default", "pex-enabled": true, "port-forwarding-enabled": false, "preallocation": 1, "prefetch-enabled": 1, "queue-stalled-enabled": true, "queue-stalled-minutes": 30, "ratio-limit": 2, "ratio-limit-enabled": false, "rename-partial-files": true, "rpc-authentication-required": true, "rpc-bind-address": "0.0.0.0", "rpc-enabled": true, "rpc-password": "motdepasse", "rpc-port": 9091, "rpc-url": "/transmission/", "rpc-username": "login", "rpc-whitelist": "127.0.0.1", "rpc-whitelist-enabled": false, "scrape-paused-torrents-enabled": true, "script-torrent-done-enabled": false, "script-torrent-done-filename": "", "seed-queue-enabled": false, "seed-queue-size": 10, "speed-limit-down": 100, "speed-limit-down-enabled": false, "speed-limit-up": 100, "speed-limit-up-enabled": false, "start-added-torrents": true, "trash-original-torrent-files": false, "umask": 0, "upload-limit": 100, "upload-limit-enabled": 0, "upload-slots-per-torrent": 14, "utp-enabled": true, "watch-dir": "/home/torrents/.torrents/", "watch-dir-enabled": true }
Concrètement, voici ce que j’ai modifié / ajouté au fichier de configuration de base :
blocklist-enabled | modifié | permet d’activer la blacklist anti méchants sniffeur |
blocklist-url | modifié | URL contenant une très grande partie des IPs que l’on souhaite bloquer |
download-dir | modifié | dossier de téléchargement |
incomplete-dir | modifié | dossier contenant les fichiers qui ne sont pas encore téléchargés. Ceux-ci seront ensuite déplacés automatiquement dans le download-dir |
incomplete-dir-enabled | modifié | active l’utilisation du dossier des téléchargements non-complétés |
rpc-password | modifié | mot de passe à écrire en clair pour accéder à l’interface web transmission. Une fois transmission redémarré, le mot de passe sera encrypté dans le fichier de configuration. |
rpc-username | modifié | login pour accéder à l’interface web transmission |
rpc-whitelist-enabled | modifié | désactive la liste blanche pour accéder à l’interface web de transmission. Si celle-ci est active, seules les IPs de l’option rpc-whitelist seront autorisées à y accéder. |
umask | modifié | droits qu’auront les fichiers et dossiers une fois téléchargés. Dans le cas d’un umask à 0, cela correspond à un accès total 777. |
watch-dir-enabled | ajouté | active le dossier spécial dans lequel transmission ira vérifier s’il n’y a pas des .torrents qu’il pourrait ajouter à ses téléchargements |
watch-dir | ajouté | dossier spécial dans lequel transmission ira vérifier s’il n’y a pas des .torrents qu’il pourrait ajouter à ses téléchargements |
Pour plus d’informations et d’options sur le fichier de configuration, vous pouvez vous rendre sur le trac de transmission.
Maintenant que tout est configuré, on peut donc créer les dossiers dont on a besoin, à savoir :
- un dossier watch-dir ;
- un dossier pour les téléchargements incomplets ;
- un dossier pour les téléchargements finis.
Ce qui me donne alors dans mon cas :
mkdir -p /home/torrents/.torrents/ mkdir -p /home/torrents/files/ mkdir -p /home/torrents/.incomplete/
Il ne reste qu’à redémarrer tranmission.
service transmission-daemon start
On donc ensuite se connecter en web à l’adresse suivante :
http://IP:9091/
On en profitera pour se rendre dans les paramètres (l’icone en forme de clef à molette en bas à droite) et dans l’onglet « Peers », cliquer sur « Update » dans la partie réservée à la blocklist. Il faudra penser à le faire de temps en temps pour que la liste reste à jour.
C’est terminé pour la partie seedbox.